Faut-il
présenter ce conte qui fait presque partie des grands
classiques
de notre enfance ?.
Comme
dans LES TROIS PETITS COCHONS, le loup est un peu traité
à la " Tex Avery ".
Loin
du loup réaliste de LA CHÈVRE DE MONSIEUR SEGUIN,
celui-ci ne fait pas réellement peur.
À
l'image de l'Ysengrin du Roman de Renart, il est plus bête
que
méchant. Malgré les explications des enfants
auxquelles
il ne comprend rien, il a toutes les peines du monde à
utiliser
la farine qu'il fait voler de partout en éternuant, au grand
plaisir des spectateurs.
S'il finit par capturer les biquets, ce n'est pas sans mal. Tous les
pièges qu'il tend se retournent contre lui et c'est le
hasard
bien plus que sa force qui permettra de les attraper.
Mais sa gourmandise lui sera fatale puisque le ventre chargé
de
lourdes pierres par la chèvre, il ne saura
échapper
à un chasseur.
|