Imaginez-vous
sur des musiques de Dvorak et de Ravel, un brave
pépé au
visage tendre mais marqué par les ans et la
dureté de la
vie, assis sur un banc. Il serre d'une main fragile sa canne, son amie
fidèle, son seul soutien.
Dans
l'autre main, quelques fleurs qu'il dépose sur la tombe de
son épouse disparue. Il est seul, il pleure. Il regagne le
banc,
mais épuisé, il s'effondre. Tristesse de la vie,
tristesse de la solitude et de la vieillesse.
Mais tout à coup, un hâvre de paix l'entoure, un
halo de bonheur
l'emmène.
Cette scène poétique et poignante est
interprétée par deux personnages : une
marionnette et son
manipulateur...
(L.
BONIN Le
Courrier de Saône & Loire. 10 avril 1988)
La scène a été inspirée par
la chanson de
Jacques Brel : LES VIEUX. Il est impossible de rester
indifférent à la détresse de ce
vieillard
accroché comme un naufragé à sa
bouée, au
souvenir de celle qu'il a aimée.
Des vieillards comme lui, vous en verrez dix, vingt, sur les bancs des
jardins publics ; mais après avoir vu "LES VIEUX", vous ne
pourrez plus les voir de la même façon.
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